08 juin 2009

Solidarité : Le festival Globules

L'Etablissement français du sang nous a transmis une information concernant la campagne "Festival Globule" :

Le Don du Sang est une cause qui vous tient à cœur ?

L’établissement français du sang (EFS) organise prochainement le festival globule. Vous pouvez découvrir cet évènement sur un espace FACEBOOK dédié

Cet espace a pour but d'informer et de permettre à chacun d'apporter son soutien à cette cause.

Tout le monde peut apporter sa pierre et faire en sorte que ce sujet ne tombe pas dans l’oubli...
Ensemble nous sommes plus forts !

Ci-dessous : La carte des évènements


L’équipe du festival globule

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25 mars 2009

En 2009, Alter Mundi café a décidé d'ouvrir ses portes à ceux qui font bouger le monde !

Dans l'esprit de ce lieu, le Groupe SOS a imaginé des rencontres autour des nouveaux enjeux de l'économie sociale, du secteur associatif, des pratiques durables et du commerce équitable.

Les Alter mardis sont chaque mardi l'occasion de découvrir une initiative innovante, et d'échanger avec des intervenants de qualité soucieux de partager leur ambition pour un monde meilleur.

Après le succès des premières éditions, les Alter mardis vous convient à une huitième rencontre...

Le mardi 31 mars 2009, de 19h à 20h30, sur le thème suivant :
"Les ONG dans les médias...
Vers une spectacularisation de l'action humanitaire ?"

En présence de Michel Doucin, diplomate et de
Julien Bayou, fondateur de Jeudi noir et de Génération précaire

Christine Ockrent, journaliste à France Télévision, résume la teneur du couple que forment ONG et presse en ces termes: "L'action humanitaire n'existe pas sans les médias, (...) il n'y a plus d'indignation sans l'image et l'indignation fonde l'humanitaire." Pour illustrer ces propos, on puisera dans l'Histoire de France des cas fameux, au premier rang duquel le fameux "J'accuse" d'Emile Zola, proclamé dans l'Aurore, et qui accompagnait le combat des associations militant pour la réouverture du dossier du capitaine Dreyfus.

Les exemples de collaboration entre Presse et ONG ne datent donc pas d'hier. Au fil des années, les uns et les autres ont appris à s'apprivoiser, et à travailler main dans la main sur un schéma "gagnant-gagnant". Les ONG, par leur faculté à proposer des images choc, et donc à susciter une émotion immédiate dans l'opinion publique, sont passées maîtres dans l'art d'attirer les projecteurs médiatiques. Principe d'urgence, théatralisation des situations politiques, réponse émotionnelle, jeunesse et dévouement de professionnels incarnant le rêve de la civilisation occidentale, capacité à mettre en scène des personnages récurrents (l'Abbé Pierre, Augustin Legrand...), à tricoter un récit médiatique poignant... Les ONG donnent un relief inédit à l'actualité et rompent le flux parfois monotone de l'information, à la grande joie des journalistes !

Conscientes de l'utilité d'entretenir ces atouts, les acteurs de l'humanitaire n'ont de cesse de professionnaliser leurs relations avec la presse, et leur communication de manière générale. L'attention des médias représente pour eux un formidable outil de mobilisation de l'opinion, voire du donateur. Ils ne se privent logiquement pas d'exploiter le filon. Mais au prix de quelles concessions ? Ce balai à deux ne participe-t-il pas à une duperie généralisée ? N'induit-il pas un certain nombre de dérives nuisibles à la solidarité ? A une hiérarchisation des causes sur des critères d'audience, de spectacle, et non d'urgence (Tsunami de 2005...) ?

En présence de :

* Michel Doucin, diplomate, spécialiste des acteurs diplomatiques non gouvernementaux au Ministère des Affaires étrangères et auteur de l'ouvrage "Les ONG: le contre-pouvoir ?" (Editions Toogezer), qui tentera de mettre en évidence les ressorts ayant permis aux ONG de s'imposer en acteurs médiatiques incontournables.

* Julien Bayou, fondateur des collectifs Jeudi noir et Génération précaire, nous expliquera comment il parvient à alerter les médias sur la crise du logement et la situation des jeunes précaires, par un militantisme tantôt festif (mouvement "La France qui se lève tôt" à 6h du matin, avec des porte-voix sous les fenêtres des habitants de Neuilly, grève des stagiaires masqués en 2005...) tantôt coup de poing (installation d'un faux "Ministère de la crise du logement" dans un immeuble vide, place de la Bourse à Paris), mais toujours télégénique.

Rendez-vous le mardi 31 mars 2009 de 19h à 20h30

à Alter Mundi café

4, rue Jean-Pierre Timbaud

75011 Paris, M° République/Filles du calvaire


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16 février 2009

En 2009, Alter Mundi café ouvre ses portes à ceux qui font bouger le monde !

Dans l'esprit de ce lieu, le Groupe SOS a imaginé des rencontres autour des nouveaux enjeux de l'économie sociale, du secteur associatif, des pratiques durables et du commerce équitable.

Les Alter mardis sont chaque mardi l'occasion de découvrir une initiative innovante, et d'échanger avec des intervenants de qualité soucieux de partager leur ambition pour un monde meilleur.

Après le succès des trois premières éditions, les Alter mardis vous convient à une nouvelle rencontre...

Le mardi 24 février 2009, de 19h à 20h30, sur le thème suivant :
"Les banques coopératives face à la crise financière"
Les limites d'un modèle passées au révélateur...

En présence de M. Abhervé, co-auteur de l'article : "Les banques coopératives, du pire au meilleur pour le développement de l'économie sociale"

"Comprendre pourquoi quatre grandes banques historiques françaises, structurées sur une base coopérative (Banques Populaires, Caisse d'Epargne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel) et qui ensemble ont une part majoritaire du marché de la banque de détail, se sont laissées entraîner dans la tourmente financière mondiale.

Les banques coopératives se sont comportées ces dernières années comme les banques du secteur privé lucratif. Elles ne sont donc pas épargnées par la crise. Mais, par cette gestion aberrante, elles ont porté un coup à l'ensemble de l'économie sociale et solidaire, aux coopératives de production et de consommation, aux mutuelles d'assurance et de santé, aux associations marchandes et non marchandes, associations employeurs ou non.

Comment ces banques ont-elles pu prendre des risques insensés de plusieurs milliards d'euros:

* Exposition aux titres toxiques issus des subprimes,
* à la faillite d'une autre banque (Lehmann Brothers),
* aux dérapages internes (pertes de trading),
* aux escroqueries (Madoff),
* à la chute vertigineuse d'actions cotées en bourse.

Des milliards d'euros partis en fumée ou susceptibles de l'être ! Les banques coopératives n'appartiendraient-elles pas au monde de l'économie sociale et solidaire ?"

Michel Abhervé viendra débattre avec vous de cette question, et nous présenter sa contribution à l'analyse de la crise financière : Les banques coopératives: du pire au meilleur pour le développement de l'économie sociale, co-écrit avec Pierre Dubois.

Rendez-vous le mardi 24 Février 2009 de 19h à 20h30
à Alter Mundi café
4, rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
M° République/Filles du calvaire


Inscription OBLIGATOIRE : Cliquez ici pour vous inscrire

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20 janvier 2009

Lutte contre l'illetrisme : Lancement du 5e concours

Depuis plus de 10 ans, la Fondation du Crédit Mutuel pour la lecture et le Crédit Mutuel Méditerranéen accompagnent des projets de prévention et de lutte contre l’illettrisme. Désireux de soutenir des associations régionales particulièrement actives dans ce domaine, notre banque mutualiste lance un concours.

Réalisé pour la cinquième année consécutive, ce concours est ouvert aux associations domiciliées en Provence Alpes Côte d’Azur, en Languedoc Roussillon, en Corse et en Principauté de Monaco. A la clé, plusieurs chèques seront attribués dans chaque département.

L’an dernier, 62 associations ont été candidates. Après sélection et décision d’un jury indépendant composé de journalistes et de collaborateurs du Crédit Mutuel Méditerranéen, 15 associations se sont vues attribuer 13 000 euros.

Pour participer à cette cinquième édition, il suffit d’adresser un dossier de 3 pages - au maximum - dactylographiées présentant : l’association, l’activité, les projets et de joindre un budget prévisionnel.

Débutée le 1er janvier, la date limite des envois est fixée au 30 septembre 2009.

Réunion des jurys : octobre 2009.

Remise des chèques : novembre 2009.


Les dossiers de candidature doivent être adressés au
Crédit Mutuel Méditerranéen
Direction de la communication
494, avenue du Prado
BP 115 – 13 267 Marseille cedex 08
Tél : 04 91 23 72 65

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02 décembre 2008

Que serait l'Europe sans les associations ?

La lettre d'information du CPCA

L’Europe est trop rarement abordée comme une ressource et pourtant...

La conférence européenne de l’économie sociale, organisée les 21 et 22 novembre à Strasbourg a été un réel lieu d’échanges et de discussions.

Des présentations d’expériences enrichissantes les unes par rapport aux autres et toujours cette volonté de travailler au plus près du territoire, avec les acteurs locaux, à la recherche d’innovations sociales, techniques, culturelles.

L’atelier que nous avons mené avec la collaboration de l’association REVES a été en tout point l’exemple de la richesse européenne. Les différents documents présentés sont d’ailleurs sur notre site

Évidemment l’Europe n’est pas qu’échanges d’expériences. Plus de 60% de nos législations sont maintenant élaborées à Bruxelles, au Parlement, avec la Commission.

Il est important pour chacun d’entre nous d’être mobilisé à l’échelle européenne, auprès des institutions de l’Union, mais aussi auprès de nos gouvernements qui agissent au sein du Conseil des Ministres. Ce conseil, élément central du cadre institutionnel établi par le Traité de Maastricht, est formé des représentants des États membres au niveau ministériel, habilités à engager leurs gouvernements sur les 3 piliers de l’Union européenne : les matières communautaires, la politique étrangère et de sécurité commune et la coopération en matière pénale.

Enfin, il ne faut pas négliger l’échelle française pour la déclinaison des dispositifs.

L’exemple de la directive services est instructif sur ce point. En effet, les parlementaires nationaux ont des marges de manœuvre pour promouvoir et défendre notre modèle social. Il est important qu’ils s’en saisissent.

La CPCA sera mobilisée et vigilante sur les deux dimensions, aux cotés des coordinations pour défendre l’intérêt des associations mais aussi l’intérêt général.

C’est tout l’enjeu de la campagne « Que serait l’Europe sans les associations ? » et l’importance des différents temps de discussion et de rencontre que nous allons mener jusqu’à juin 2009. Dans cette optique, nous vous proposons au fil de cette lettre d’information sur l’Europe, d’avancer thématique par thématique. Après avoir largement évoqué la question des services sociaux d’intérêt général dans le précédent numéro, nous vous proposons aujourd’hui d’aborder le traité de Lisbonne. Les prochains numéros seront consacrés au Manifeste des associations d’Europe dans le cadre de la campagne des Européennes, aux réglementations à venir ou encore au statut de l’association européenne

Le site Web du CPCA

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21 novembre 2008

L'économie sociale apporte-t-elle des solutions à la crise ? : Yes we do !

L'économie sociale est née pour répondre à la crise

Au 19ème siècle, l’industrialisation paupérise les classes populaires, ce sont les premières crises économiques et sociales. Face à cette paupérisation, les classes laborieuses cherchent à répondre à leurs besoins, que ce soit pour s’assurer contre la maladie à travers les caisses de secours mutuel, accéder au crédit par le biais d’organismes de crédit coopératif, se procurer certains biens essentiels (denrées alimentaire, vêtements) par la création de coopératives de consommateurs, ou s’organiser en groupements de producteurs. C’est ainsi que l’idée d’économie sociale apparaît.


10% des emplois en France

Cette économie ni capitaliste ni publique, qui favorise une implication de l'ensemble des parties prenantes (salariés, clients, actionnaires/administrateurs...) dans la gouvernance d'entreprise, représente aujourd'hui plus de 10% de l'emploi en France. Mais elle est également présente partout dans le monde, au sud comme au nord et même aux Etats Unis d'Amérique. L’économie sociale (associations, mutuelles et coopératives) n'a pas pour objectif de rentabiliser du capital, de servir des dividendes à des actionnaires, elle prône une répartition juste et équilibrée des richesses créées, dans le sens de l'intérêt commun.

Une solution à la crise actuelle ?

Si l'économie sociale semble en mesure de répondre à la quête de sens de nombreux citoyens, la crise actuelle interroge : touche-t-elle l'économie sociale aussi durement que l'économie classique ? et surtout l'économie sociale, que l'on entend peu aujourd'hui, peut-elle représenter une solution crédible ou du moins proposer des remèdes à la difficile situation économique et sociale que nous connaissons actuellement ? En quoi est-elle en rupture avec le capitalisme ?

A-t-elle les outils , la « taille » qu’il faut pour prétendre jouer ce rôle ?

Pour essayer de répondre à cette question, nous aurons le plaisir d'accueillir Thierry Jeantet, auteur de "l'économie sociale, une alternative au capitalisme" (éditions Economica, mars 2008). Thierry Jeantet est directeur général d'un groupement européen d'intérêt économique (Euresa) et président de l'association "Les Rencontres du Mont Blanc" (rencontres internationales de l'économie sociale). Il a multiplié les expériences au sein d'un secteur dont il connaît les forces et les faiblesses (il a travaillé dans une banque coopérative, au Groupement des mutuelles d'assurance, à la délégation interministérielle à l'économie sociale ; il a également été président du Centre des Jeunes Dirigeants et acteurs de l'économie sociale).

Avec Thierry Jeantet, des personnalités issues des mondes politique, médiatique et économique auront pour objectif d'identifier pendant cet événement les réponses que peut apporter l'économie sociale à la crise actuelle.

Rendez-vous à L'Atelier

le 4 décembre de 18 h à 20 h
8-10 impasse Boutron Paris 10ème.
Métro Gare de l'Est ou Château Landon
Stations Vélib' 10023 ou 10026.

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12 novembre 2008

Les enjeux de la transposition de la directive "services" en droit français

Le CPCA vous informe :

Le 27 octobre dernier, la CPCA était entendue par Michel THIERRY inspecteur général des affaires sociales mandaté par François FILLON pour piloter un groupe de travail chargé de prendre en compte les spécificités des SSIG dans le cadre de la transposition en droit français de la directive services.

Cette rencontre a été l’occasion pour Corinne BORD, vice-présidente en charge des questions européennes à la CPCA , de présenter les élements d’analyses du mouvement associatif sur les éléments essentiels pour la préservation des services sociaux de qualité.

Tout d’abord, il convient de s’entendre sur une définition large des services sociaux. Il s’agit des services qui, avec les secteurs sociaux et médicosociaux, participent à la cohésion sociale et territoriale. Le sport, la culture, l’éducation sont en ce sens incontestablement des services sociaux au terme d’une vision de la société attachée à la mixité sociale des publics. Ces services doivent être explicitement exclus du champ d’application de la directive services.

Ensuite, les associations ne peuvent se satisfaire de la notion de mandatement proposée par Bruxelles qui risque de les transformer en prestataire de service. Les associations doivent garder leur capacité d’initiative, garante de leur identité citoyenne et moteur d’innovation sociale. Si un certain nombre de régime existant (agrément, habilitation) devraient permettre le mandatement explicite de secteurs associatifs (santé, social notamment), ce n’est pas le cas de tous. La CPCA a ainsi proposé que la notion de "pratiques amateurs" qui apparaît dans un considérant de la directive et permet l’exclusion a priori du secteur associatif sportif amateur soit étendue à d’autres champs, culture, éducation etc.

Au-delà des exemptions de principes, la dimension non lucrative des services rendus par les opérateur associatifs devrait être reconnue dans le cadre d’un faisceau d’indices permettant de qualifier d’intérêt général les activités mises en œuvre. La CPCA a ainsi proposé que le régime fiscal des associations soit examiné du point de vue des critères permettant la qualification de service économique d’intérêt général et donc d’être exempté de l’application de la directive : on pense ainsi à la logique inductive de la règle dite des "4P" qui étudie les conditions du prix, du produit, de la publicité et de la production du service rendu par l’association. Sur ce point un large chantier doit être ouvert notamment sur la reconnaissance de critères de "plus value sociale et sociétale" aux services proposés par les associations. Cette réflexion doit permettre de sortir de la logique exclusive des appels d’offre ne fonctionnement que sur la prise en compte du prix de la prestation.

Pour autant, la directive services, dont les règles de transposition seront connus au printemps prochain, pose la question plus générale de la légalité des processus de contractualisation dans le partenariat public-privé pour la délivrance de services. La logique communautaire de la mise en concurrence systématique induit de nouveaux modes de contractualisation qui placent les associations en situation de grande vulnérabilité. Combien, notamment parmi les plus petites, seront en mesure de répondre efficacement à des appels d’offres de marchés publics ?

Sur ce point la CPCA a réaffirmer sa volonté de collaborer à la défintiion légisaltive de la subvention et d’un cadre réglementaire pour les Conventions pluriannuelles d’objectifs, qui permettrait d’offrir une sécurité juridique plus large aux associations subventionnées.

Enfin, la CPCA a tenu a rappeler le rôle économique du secteur associatif. L’économie sociale représente 2 millions de salariés en France soit près de 10% de l’emploi global parmi lesquels 80% sont des emplois créés par des associations. Le secteur a ainsi créé plus de 49000 emplois en 2005-2006, en pleine période de recrudescence du chômage ... On ne peut que regretter que les cadres juridiques en vigueur ne permettent pas de prendre la juste mesure de cette plus-value économique et sociale.

C’est pourquoi la CPCA rejoint pleinement le collectif SSIG FRANCE pour réclamer un cadre juridique adapté et sécurisant pour les services sociaux. Ce cadre juridique permettrait d’articuler les règles du marché et l’accomplissement des missions de service public, d’adapter les exigences européennes notamment en terme de contractualisation aux spécificités des acteurs et des modes de régulation des services sociaux.

La France doit se donner les moyens lors de la Présidence de l’Union, de promouvoir un modèle social européen fondé sur la solidarité et la cohésion. En savoir plus