26 juillet 2006

Energie 100 % renouvelable


C’est Enerzine qui l’a annoncé sur son portail, Nouveau fournisseur alternatif d'électricité, Enercoop, a lancé en juin, son offre 100% renouvelable. Cette société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) créée en septembre 2005 a pour objectif de développer les énergies renouvelables en France tout en exerçant une activité de fournisseur d’électricité.

Enercoop achète directement l’électricité aux producteurs pour la revendre aux consommateurs soucieux d’assainir leur consommation énergétique. Enercoop répond à des objectifs d’intérêt général :

Donner aux consommateurs l’opportunité d’être pleinement responsables de leurs choix énergétiques en leur proposant de favoriser le développement des énergies renouvelables et en les aidant à maîtriser leur consommation d’énergie.

Offrir aux producteurs d’électricité renouvelable de nouveaux débouchés dans une optique de commerce équitable et d’incitation au développement de nouveaux moyens de production.

Permettre aux collectivités locales de se montrer exemplaires par un engagement énergétique fort.

Enercoop a été reconnue d’utilité sociale et d’intérêt collectif par son statut de Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC)


Enercoop
11, rue des réglises
75020 Paris
Métro : porte de Montreuil
Tel : 01 73 02 69 25
Fax : 01 44 64 02 00

13 juillet 2006

Remettre l’homme au coeur de l’économie ?


Ils sont nombreux les « experts » et journalistes économiques à nous commenter régulièrement l’économie de marché qui sauve et guéri absolument tous les maux de notre société.

Mondialisation et globalisation sont devenues les deux mamelles auxquelles la planète entière devra s’abreuver. Lorsqu’on a l’outrecuidance d’émettre une objection sur les effets pervers de la mondialisation mal ou pas contrôlée, la réponse fuse : « Les pouvoirs publics des nations doivent jouer leur rôle d’amortisseur »

Cette belle théorie de l’économie de marché trouve toutefois de temps en temps ses limites. Une de ces limites se nomme : Economie et droits de l’homme.

Le magazine TERRA ECONOMICA dans son hors série été 2006 aborde clairement des sujets qui semblent concerner de plus en plus de consommateurs et de citoyens.

Extraits

« La sécurité collective est indissociable de la sécurité individuelle et dépend pour beaucoup du respect des droits de l’homme. Non seulement les droits civils, mais aussi les droits économiques et sociaux : le droit à des conditions de vie décentes, à la santé, à l’instruction ». C’était en 1998. De passage en France, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan célébrait le cinquantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Les mots de Kofi Annan rappellent qu’il n’est pas de développement durable sans développement équilibré. »

Etre citoyen du monde n’exclut pas de se renseigner sur la façon dont les biens ou services sont produits

Direction la Birmanie, pays d’Asie verrouillé par une junte militaire depuis 1962 et refuge des dernières forêts primaires de la planète. Depuis la fin des années 1990, l’exportation de meubles en teck vers la France et les Pays-Bas notamment, a explosé. Selon l’ONG Les amis de la Terre, « cette course à l’exportation dans des conditions sociales catastrophiques est en passe de détruire les forêts primaires ».

Quand la planète le veut, elle a le pouvoir de défendre les droits humains.

Si les délocalisations sont un fait acquis et considérées par la très grande majorité des économistes comme un bienfait pour les consommateurs des pays riches, celles-ci nous sont en général présentées comme un apport économique au pays bénéficiaire. Or, a y regarder de plus près, on peut constater régulièrement que la production y est faite dans des conditions sociales et humaines bien en dessous des normes internationales.

« 115 syndicalistes assassinés, plus de 1 600 victimes d’agressions violentes et 9 000 autres arrêtés. 10 000 salariés licenciés en raison de leur activités syndicales : c’est le bilan du rapport annuel des violations des droits syndicaux, publié début juin par la Confédération internationale des syndicats libres (CISL). « Une majorité de pays dans le monde, 137 sur les 190 répertoriés, font la chasse au syndicalisme »

Et là le masque tombe. Où sont-ils les arguments plaidant pour une redistribution des revenus mondiaux de la production ? Où est l’élévation du niveau de vie des travailleurs de ces pays ?

René DUMONT disait « qu’après leurs matières premières c’était leur climat qu’on allait voler au tiers monde »

"L’image est impressionnante : l’équivalent de la population de la France et de l’Allemagne jetée sur les routes, contrainte à quitter son lieu de vie. Selon plusieurs études relayées par les Nations unies, le changement climatique pourrait pousser 150 millions de personnes à fuir leur territoire, notamment sur les côtes, avant 2050. 20 millions de personnes se trouveraient déjà dans cette situation, 50 millions avant 2010..."

Est-il du seul ressort des états de financer des solutions alternatives pour éviter ce désastre ?

Les situations décrites plaident pour une VRAIE participation financière des industriels qui par leurs activités contribuent à la dégradation de la planète et des équilibres humains.

Une taxe « TOBIN » ne suffirait pas à régler le problème. Les entreprises ne peuvent plus s’exclure de la responsabilité commune qui façonnera le monde de demain. L’immigration, les guerres, les violences faites aux populations concernent la finance mondiale et ses actionnaires au même titre que les chefs d’état.

Je laisserai la parole de la fin à "Sœur Cécile Renouard" (enseignante, docteur en philosophie politique)

« Dans les entreprises, comme dans tout groupe humain, on trouve toutes les catégories. Les cyniques disent : « le développement durable est une mode, allons-y ». Ils réagissent en fonction de l’image de l’entreprise. À l’autre extrémité, on trouve des gens sincères, mais pour qui le développement durable remet en cause 20 ou 30 ans de pratiques professionnelles. Ceux-là sont prêts à avancer. Ils pensent que l’entreprise doit agir mais que ce n’est pas à elle de fixer le cadre politique de cette action »

Source et bibliographie

Terra Economica

05 juillet 2006

Tourisme equitable et solidaire

Il semblerait que la tendance s'affirme : Les français délaissent les vacances passives au profit de séjour de découverte ou d'apprentissage.

S'ils vont effectuer majoritairement ces séjours en France, un certain nombre continuent à voyager de par le monde. Prise de conscience due à l'inforamtion ou modification profonde des comportements, ils sont de plus en plus nombreux à refuser le tourisme "aveugle" qui ne prend absolument pas en compte la vie des habitants ou la situtation écologique des pays à vocation touristique.

Le travail effectué par "Max Havelaard" a eu également un impact fort sur la façon de consommer et de découvrir les modes de vie des autres humains.

Le réseau Archimède fait partie des associations qui proposent une réflexion sur le tourisme et le développement durable. Donnons leur la parole : "Quand le tourisme de masse est né, on a vraiment cru qu'il ouvrait la porte à une rencontre des cultures, à une nouvelle forme d'échanges entre Nord et Sud, entre riches et pauvres. Maintenant qu'il est devenu la plus importante industrie du monde, on constate qu'il s'est parfois retourné contre les populations qui, à part quelques unes, en voient peu les bénéfices. Il suffit pourtant de peu de choses pour infléchir ce redoutable engrenage, sans que les vacances en soient gâchées, au contraire"

Quel sont leurs objectifs ?

Rassembler les acteurs du Nord et du Sud : à l’origine le réseau Archimède Maison du Monde avait pour but de lier voyage et programmes de développement en s’adressant à des voyageurs militants. Malgré les réalisations permises par la venue de 120 personnes, il fallait une visibilité au Nord pour développer ce type de projet. C’et le rôle du Réseau, rassembler les acteurs et promouvoir l’idée d’un Tourisme Solidaire et Responsable ...

Une visite sur leur site vous permettra certainement de mieux comprendre une autre vision de la découverte de la planète et de ceux qui y vivent

Bonne vacances

Sources et crédit photo
Françoise El Alaoui
Réseau Archimède
Ades Genoble

03 juillet 2006

L'emploi dans l'économie sociale





L’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui plus de dix pourcent de l’emploi privé en France, soit près de deux millions de personnes. Pourtant, si ce secteur offre de nombreuses opportunités d’emploi, il n’est généralement pas perçu comme tel par le grand public.

Le CJDES [1] et l'AFIJ [2] organisent les 13 et 14 octobre 2006 le premier forum national de l'emploi dans l'économie sociale et solidaire.

L’organisation d’une manifestation publique de ce type a pour vocation de combler une partie de ce déficit d'image et de faciliter les recrutements pour l’ensemble des organisations du secteur.

Cette initiative aura également pour objectif de présenter l’ensemble des métiers du secteur et de créer un véritable « salon de l’emploi ».

Des offres d’emploi en provenance de toutes les familles de l’économie sociale et solidaire, et pour tous les publics, y seront proposées.

De nombreuses conférences et ateliers se tiendront aussi afin d’apporter aux participants une vision plus claire et plus précise sur les différentes filières et les particularités du secteur.



[ 1] Centre des Jeunes Dirigeants et acteurs de l’Economie Sociale

[2] Association pour Faciliter l’Insertion des Jeunes diplômés