23 septembre 2008

La lettre d'information N°94 du CPCA - La voix du mouvement associatif

« L’argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières ». Cette citation de Woody Allen résume assez bien la longue histoire du monde associatif depuis les « bonnes œuvres » - à dimension caritative – jusqu’à la gestion d’activités économiques générant aujourd’hui 1,7 millions d’emplois. Elle résume aussi l’état d’esprit actuel des responsables associatifs.

La onzième édition de notre revue « La vie associative » s’appuie sur une enquête inédite ayant sollicité l’avis et le témoignage de 1150 responsables associatifs. Les résultats sont sans appel : pour les responsables des structures associatives, les besoins de financement sont de plus en plus importants. Ils sont à mettre en perspective avec l’accroissement des besoins sociaux auxquels doivent faire face les associations. Or leurs incertitudes ne sont plus liées à une conjoncture mais bien aux remises en question des modèles de financement qui prévalaient jusque là.

Nous constatons toujours plus d’associations mais les analyses montrent une concurrence de plus en plus forte pour l’accès aux financements. Dans ce contexte, les collectivités ne pourront plus compenser le désengagement de l’Etat. Les financements privés, en augmentation, resteront concentrés sur un nombre restreint d’associations…

Ces prévisions ne sont pourtant pas fatalistes : pour consolider les relations financières avec les pouvoirs publics tout en développant l’accès aux ressources privés, des solutions concrètes existent.

Nous avons choisi de donner, en toute liberté, la parole à des acteurs associatifs, des experts, des universitaires et des élus pour qu’ils témoignent de ce moment clé de l’histoire associative.

En octobre prochain, nous espérons du rapport de la mission parlementaire sur « le financement et la gouvernance des structures associatives » des pistes prospectives. Pour la fin d’année, nous attendons que la Conférence nationale de la vie associative, sous l’égide du Président de la République, prenne en compte les propositions du monde associatif organisé.

Jacques HENRARD

Sommaire de la lettre d'information

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A la Une
La Vie Associative n°11 sur le financement des associations
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Actualité de nos membres
Coordination SUD - Lutte contre le changement climatique : quel régime multilatéral pour (...)
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Actualités en régions
Séminaire « Reflechir avant d’agir sur le bénévolat »
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Actualités Vie associative
Création d’un groupe de travail sur les SSIG
* Remise du rapport Ferry - Objectif 75 000 jeunes en Service Civique
* Le Forum Civique Européen lance un plan C
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Agenda et rendez-vous divers
Conférence européenne de l’économie sociale
* Forum National des Associations & Fondations
* Deuxièmes rencontres nationales de la communication associative
* Novembre 2008 : mois de l’économie sociale et solidaire en France
* 3ème Forum de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire
* 27ème congrès international de l’économie publique sociale et coopérative du CIRIEC
* Les Assises du CEGES

Source et crédit
le CPCA

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04 septembre 2008

La notion de Groupe dans le monde coopératif & Vers des indicateurs RSE dans le monde bancaire

La notion de Groupe dans le monde coopératif - Séminaire international

Les groupes apparaissent dans un contexte d’adaptation des coopératives à un environnement économique plus concurrentiel et donc plus ouvert, plus ouvert et donc plus concurrentiel.

Si les racines historiques des coopératives plongent dans le XIXème siècle, les Groupes coopératifs émergent, quant à eux de la réussite des coopératives locales, dans la deuxième moitié du XXème siècle et plus précisément durant ces 30 dernières années.

Les Groupes coopératifs relèvent de secteurs économiques différents. Leurs points communs ? Certainement un état d’esprit, une évolution de la forme coopérative. Ces évolutions sont motivées par des ambitions différentes : volonté de réunir des structures proches pour créer des effets de taille, structurer pour rationaliser dans une optique de concurrence économique nationale et internationale, intégration logique et historique bâtie dans le temps…Ces évolutions prennent surtout en compte une volonté affichée de conserver le modèle coopératif comme base du gouvernement d’entreprise et de concilier efficacité économique, croissance et respect des équilibres coopératifs patiemment construits .

Le Groupe se dessine grâce aux relations de réciprocité, les relations vont de la base vers le sommet puisque ce sont les sociétaires qui détiennent la structure globale, et du sommet vers la base pour ce qui touche des orientations stratégiques et des services proposés à tous, mais aussi grâce aux relations transversales entre membres partageant la même organisation et les mêmes valeurs.

Pertinence d’actualité, la notion de groupe coopératif renvoie à plusieurs interrogations fortes. Les groupes sont constitués d’entités légales liées entre elles, la dimension juridique est donc fondamentale. Economiquement, toutes les parties d’un groupe agissent pour un but commun et créent des relations de réciprocité et de solidarité financières. Enfin, un groupe est également, et peut être avant tout, la manifestation d’une volonté simple et forte : celle d’individus désireux d’œuvrer dans une dynamique collective.

Vers des indicateurs RSE dans le monde bancaire

Les coopératives entrent dans une dynamique de promotion de leur identité organisationnelle.

Elles expriment le besoin d’affirmer leur différence et redécouvrent l’originalité et la pertinence de leur propre modèle d’entreprise. Elles cherchent à mettre en exergue leurs bonnes pratiques et à en améliorer d’autres. La rencontre avec le concept de la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) est donc dans la logique naturelle de l’affirmation de l’identité coopérative.

Prouver aujourd’hui que l’on est socialement responsable est une obligation imposée par le regard du marché et celui des consommateurs. La loi tente également et régulièrement de mettre davantage de transparence dans la gestion des sociétés complexes afin de préserver les arbitrages de l’actionnariat. Une entreprise non cotée n’est pas dans l’obligation d’entrer dans cette logique. Cependant, de nombreuses entreprises coopératives ont opté pour cette voie de reporting, et ce pour plusieurs raisons. Ces entreprises ont toujours eu des actions sociales et sociétales variées. Ces actions sont souvent répertoriées dans de nombreuses publications internes. Cependant, elles n’obéissent pas nécessairement aux canons érigés par les référentiels anglo-saxons qui dominent et influencent la réflexion sur la RSE. Les coopératives font ainsi généralement preuve d’originalité d’autant plus que la RSE a été une pratique constante depuis leur origine, avant même que ce concept soit défini.

Les coopératives proposent d’apporter un regard complémentaire à ce qui est aujourd’hui en train de se dessiner. Ce séminaire a pour vocation de travailler, ensemble, à l’opportunité de voir émerger dans le futur des critères RSE qui soient plus en cohérence avec l’identité coopérative.

La notion de Groupe dans le monde coopératif

Mardi 21 octobre 2008
Maison de l’Amérique latine,
217 bd Saint Germain, Paris, France
9h00 - 17h00

Renseignements et inscriptions :

Sandrine Rodrigues : sandrine.rodrigues@coopanet.coop
International Co-operative banking Association c/o Crédit Coopératif
BP 211 – 92002 Nanterre cedex
Tel : + 33 (0)1 47 24 90 88 – Fax : + 33 (0)1 47 24 86 42

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Conférence permanente des coordinations associatives

La lettre d'information de la CPCA - La voix du mouvement associatif

Il y a la rentrée littéraire, scolaire, politique, syndicale... il y a aussi une rentrée associative dont on ne parle peu mais qui concerne pourtant des millions de nos concitoyens : adhésion dans un club, inscription des enfants, lancement de nouveaux projets, colloques, séminaires etc. Une fois de plus les 14 millions de bénévoles et les 2 millions de salariés vont faire vivre les projets associatifs partout en France.

Que peut-on leur dire en ce début du mois de septembre ? Qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’avenir de la politique associative du gouvernement, et que de fait nous restons dans l’expectative.

Nous avons ainsi constaté, durant l’été, qu’un avant-projet de loi serait en préparation pour encadrer la participation des bénévoles dans les spectacles vivants, ce qui reviendrait à remettre en cause l’idée même du bénévolat au prétexte d’évitement du travail dissimulé.

Nous avons également pris connaissance du rapport de l’inspecteur général Jean-Louis Langlais sur « le partenariat renouvelé entre l’Etat et les associations », diffusé sur Internet alors qu’il n’a pourtant pas été remis officiellement à la Ministre... Difficile en ce cas de statuer sur sa nature, nous y reviendrons bientôt.

Nous avons également été alerté par différents secteurs sur les attendus inquiétants de la révision générale des politiques publiques sans données ni explications définitives pour le moment de la part du gouvernement. Citons simplement et sans exhaustivité la disparition problématique de la Délégation Interministérielle à l’Innovation, à l’Expérimentation sociale et à l’Economie Sociale et la suppression de la Direction de la Vie Associative.

Enfin, nous attendons le rapport de la Mission parlementaire sur « le financement et la gouvernance des organisations associatives » pour début octobre, ainsi que le rapport Ferry sur le service civil volontaire courant septembre.

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a par ailleurs rappelé le 24 juillet dans une intervention publique sa conviction dans le monde associatif et sa volonté d’établir un vrai dialogue civil avec le mouvement associatif notamment avec l’organisation d’ici la fin de l’année de la conférence de la vie associative.

Nul doute à ce moment là que nous serons fixés sur le sort réel fait à l’exercice de la vie associative dans notre pays.

Bonne rentrée à tous.

Jacques Henrard


La lettre d'information de la CPCA - La voix du mouvement associatif

Les thèmes de rentrée

Actualités Vie associative
Tendances et avenir du financement associatif
L'actualité des associations au conseil économique, social... et environnemental
Intervention du Président de la République
Conférence européenne de l'économie sociale
Forum National des Associations & Fondations
Deuxièmes rencontres nationales de la communication associative
Novembre 2008 : mois de l'économie sociale et solidaire en France

Tous ces thèmes sont accesiibles sur le site Web de la CPCA

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Remise des ÉCO TROPHÉES 93

Troisième édition des trophées environnement des entreprises de Seine-Saint-Denis

Jeudi 25 septembre 2008 à 11h30 dans le cadre de Terre en tête - Biennale de l’environnement pour un développement durable – Parc de la Bergère à Bobigny

Les ÉCO TROPHÉES 93, organisés par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis, en partenariat avec le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, l’ADEME Ile-de-France et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, ont été créés pour soutenir et encourager les mesures environnementales innovantes des entreprises de Seine-Saint-Denis.

Quatre entreprises seront distinguées dans les catégories suivantes :

- Mise en place d’une démarche de développement durable dans l’entreprise, prise en compte des enjeux du développement durable dans la vie quotidienne de la société, respect de l’environnement et équité sociale notamment.
- Mise en place d’un écoproduit : conception d’un produit ou d’un service respectant le plus possible l’environnement à tous les stades de son cycle de vie (extraction et choix des matières premières, production, distribution, utilisation, mode de valorisation en fin de vie).
- Mise en œuvre d’une opération exemplaire dans le domaine de l’environnement : technologie propre, bilan carbone, économies d’énergie, plan de déplacements, gestion d’une flotte de véhicules propres.
- Gestion des déchets : amélioration continue de la gestion des déchets, tri sélectif, prévention et réduction à la source, recyclage interne, gestion collective, stockage rationnel des déchets dangereux. La remise des trophées sera précédée à 9h00, d’une conférence débat « Bilan carbone : un outil au service du développement durable des entreprises ».

Programme détaillé sur http://www.ccip93.fr
Information et inscription : 0820 012 112 (0,12 €/min)
ou inscription.environnement93@ccip.fr
Contacts presse :
Véronique Burgos, Amel Soltani, CCIP 93 - Service communication,
01 48 95 10 17 – communication93@ccip.fr

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02 septembre 2008

La Banque Populaire Provençale et Corse reçoit le Label de Responsabilité Sociale pour son Centre de Relation Client

Communiqué de presse du 01 septembre 2008


Le comité de labellisation de l’ALRS (Association pour la promotion et le développement du Label de Responsabilité Sociale) a décerné à la Banque Populaire Provençale et Corse le « Label de Responsabilité Sociale » dans la catégorie « Centres de relation clients internalisés » pour la période 2008/2009. Cette nouvelle distinction, consécutive à celle déjà obtenue en 2006, valide et récompense l’engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse pour la qualité des conditions de travail, de ses politiques de recrutement, d’intégration et d’accompagnement de ses collaborateurs, du dialogue social … dans son Centre d’appels situé à Marseille.

Le « LABEL RESPONSABILITE SOCIALE », annoncé et soutenu par Jean-Louis Borloo, Ministre de l’emploi, du travail et de la cohésion sociale, lors du SECA 2005 (Salon Européen des Centres de Contact et de la Relation Client), a vocation à promouvoir les opérateurs du secteur intégrant la notion de responsabilité sociale dans leur management au quotidien. Ce label est en outre, garant d’une valeur ajoutée accrue dans la qualité des prestations délivrées et apparaît comme un facteur fort de différenciation dans un marché arrivé à maturité.

Cependant, le secteur des centres de Relation Client souffre d’une image souvent dévalorisée auprès des médias ou du grand public alors même que les acteurs du marché et les pouvoirs publics s’accordent à reconnaître qu’il dispose d’un fort potentiel de croissance et de création d’emplois en France. L’enjeu consiste donc à trouver des solutions permettant d'améliorer son image et sa capacité à délivrer des services de qualité.

La Banque Populaire Provençale et Corse a ainsi été auditée in situ par la société Ernst & Young, afin d’obtenir ce Label et ainsi valoriser les métiers de son Centre d’appels par rapport aux métiers traditionnels de la banque.

François BAFFERT, Directeur des Ressources Humaines a répondu aux questions des auditeurs sur les thèmes du recrutement, de l’accueil et de l’intégration, des suivis de carrière, de l’intégration des personnes handicapées, de la reconversion, du baromètre social, du dialogue social, de la formation (DIF, plan de formation,…), de la surveillance et des conditions de travail. Jean-Pierre COMBA, Directeur des Marchés, a expliqué le rôle actuel du Centre d’Appels dans sa fonction d’appui au réseau d’agences et d’outil commercial stratégique de distribution et marketing au cœur même de la relation client. Chantal TRANIER, Directrice de l’Agence Téléphonique, a assuré la coordination du projet et s’est exprimée sur les aspects techniques, commerciaux et managériaux du Centre d’appels. Quelques télé-acteurs, télé-conseillers et superviseurs ont également fait l’objet d’entretiens personnalisés avec les auditeurs d’Ernst & Young.

Examen réussi, donc pour la Banque Populaire Provençale et Corse, qui bénéficie d’une reconnaissance vis à vis de ses salariés, d’une mobilisation des personnels sur des objectifs communs et d’une valorisation de son expertise auprès de ses clients.

La Banque Populaire Provençale et Corse se place au cœur des enjeux sociaux, toujours prête à accompagner ses collaborateurs dans leur parcours professionnel, tout en respectant les règles de l’éthique sociale dont chacun doit bénéficier et confirme la volonté de la Banque de s’inscrire dans sa démarche de développement durable.

Banque Populaire Provençale et Corse

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