Que serait l'Europe sans les associations ?
La lettre d'information du CPCA
L’Europe est trop rarement abordée comme une ressource et pourtant...
La conférence européenne de l’économie sociale, organisée les 21 et 22 novembre à Strasbourg a été un réel lieu d’échanges et de discussions.
Des présentations d’expériences enrichissantes les unes par rapport aux autres et toujours cette volonté de travailler au plus près du territoire, avec les acteurs locaux, à la recherche d’innovations sociales, techniques, culturelles.
L’atelier que nous avons mené avec la collaboration de l’association REVES a été en tout point l’exemple de la richesse européenne. Les différents documents présentés sont d’ailleurs sur notre site
Évidemment l’Europe n’est pas qu’échanges d’expériences. Plus de 60% de nos législations sont maintenant élaborées à Bruxelles, au Parlement, avec la Commission.
Il est important pour chacun d’entre nous d’être mobilisé à l’échelle européenne, auprès des institutions de l’Union, mais aussi auprès de nos gouvernements qui agissent au sein du Conseil des Ministres. Ce conseil, élément central du cadre institutionnel établi par le Traité de Maastricht, est formé des représentants des États membres au niveau ministériel, habilités à engager leurs gouvernements sur les 3 piliers de l’Union européenne : les matières communautaires, la politique étrangère et de sécurité commune et la coopération en matière pénale.
Enfin, il ne faut pas négliger l’échelle française pour la déclinaison des dispositifs.
L’exemple de la directive services est instructif sur ce point. En effet, les parlementaires nationaux ont des marges de manœuvre pour promouvoir et défendre notre modèle social. Il est important qu’ils s’en saisissent.
La CPCA sera mobilisée et vigilante sur les deux dimensions, aux cotés des coordinations pour défendre l’intérêt des associations mais aussi l’intérêt général.
C’est tout l’enjeu de la campagne « Que serait l’Europe sans les associations ? » et l’importance des différents temps de discussion et de rencontre que nous allons mener jusqu’à juin 2009. Dans cette optique, nous vous proposons au fil de cette lettre d’information sur l’Europe, d’avancer thématique par thématique. Après avoir largement évoqué la question des services sociaux d’intérêt général dans le précédent numéro, nous vous proposons aujourd’hui d’aborder le traité de Lisbonne. Les prochains numéros seront consacrés au Manifeste des associations d’Europe dans le cadre de la campagne des Européennes, aux réglementations à venir ou encore au statut de l’association européenne
L’Europe est trop rarement abordée comme une ressource et pourtant...
La conférence européenne de l’économie sociale, organisée les 21 et 22 novembre à Strasbourg a été un réel lieu d’échanges et de discussions.
Des présentations d’expériences enrichissantes les unes par rapport aux autres et toujours cette volonté de travailler au plus près du territoire, avec les acteurs locaux, à la recherche d’innovations sociales, techniques, culturelles.
L’atelier que nous avons mené avec la collaboration de l’association REVES a été en tout point l’exemple de la richesse européenne. Les différents documents présentés sont d’ailleurs sur notre site
Évidemment l’Europe n’est pas qu’échanges d’expériences. Plus de 60% de nos législations sont maintenant élaborées à Bruxelles, au Parlement, avec la Commission.
Il est important pour chacun d’entre nous d’être mobilisé à l’échelle européenne, auprès des institutions de l’Union, mais aussi auprès de nos gouvernements qui agissent au sein du Conseil des Ministres. Ce conseil, élément central du cadre institutionnel établi par le Traité de Maastricht, est formé des représentants des États membres au niveau ministériel, habilités à engager leurs gouvernements sur les 3 piliers de l’Union européenne : les matières communautaires, la politique étrangère et de sécurité commune et la coopération en matière pénale.
Enfin, il ne faut pas négliger l’échelle française pour la déclinaison des dispositifs.
L’exemple de la directive services est instructif sur ce point. En effet, les parlementaires nationaux ont des marges de manœuvre pour promouvoir et défendre notre modèle social. Il est important qu’ils s’en saisissent.
La CPCA sera mobilisée et vigilante sur les deux dimensions, aux cotés des coordinations pour défendre l’intérêt des associations mais aussi l’intérêt général.
C’est tout l’enjeu de la campagne « Que serait l’Europe sans les associations ? » et l’importance des différents temps de discussion et de rencontre que nous allons mener jusqu’à juin 2009. Dans cette optique, nous vous proposons au fil de cette lettre d’information sur l’Europe, d’avancer thématique par thématique. Après avoir largement évoqué la question des services sociaux d’intérêt général dans le précédent numéro, nous vous proposons aujourd’hui d’aborder le traité de Lisbonne. Les prochains numéros seront consacrés au Manifeste des associations d’Europe dans le cadre de la campagne des Européennes, aux réglementations à venir ou encore au statut de l’association européenne
Le site Web du CPCA
Libellés : associations, cpca, europe
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